Cette thèse
présente une approche anthropologique de la pollution,
par une analyse de sa conceptualisation, et de ses fonctions
sociales et culturelles. Ce travail s’élabore
par l’ethnographie de mobilisations sociales autour d’usines
d’incinération de déchets, par une étude
de la controverse sociotechnique relative à la dioxine,
par la comparaison des constructions culturelles des déchets
et des pollutions.
Ces analyses permettent d’examiner différentes problématiques
telles que la construction sociale du risque, du corps et de la
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santé, le rapport à la
technologie et à l’expertise scientifique, la
relation à la nature. Enfin cette mise à l’épreuve
de la notion de pollution sur des terrains occidentaux confirme
les rôles d’expression et de sanction que les « systèmes
de souillure », étudiés par Mary Douglas,
jouent à l’égard des structures symboliques
et sociales, et permet d’affirmer l’intérêt
de la pollution en tant que catégorie anthropologique.
[source ADEME]
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